Les sportives professionnelles se comptent désormais, par milliers dans le monde. Si elles se distinguent par leur discipline et par leurs performances, il y a tout de même un point qui les lie toutes. Les sportives professionnelles sont des femmes qui ont des menstrues. Ce cycle menstruel des femmes, n’est pas souvent une période facile pour ces femmes d’action, surtout en période de compétition. Vous découvrirez ici, comment les sportives de haut niveau arrivent à gérer leurs menstrues.

Les manifestations des menstrues en général

Les cycles menstruels constituent pour la femme en général, une période difficile, du fait des désagréments rencontrés à différents niveaux. Ainsi, la femme verra couler ce liquide presque tous les jours, sans compter les douleurs musculaires. Notons aussi que les règles amènent la femme à évacuer du sang, et cela n’est pas sans conséquence sur son énergie. C’est justement une période sensible pour les femmes, qui sont souvent fatiguées pendant leur période de menstruation. Dans le cadre des femmes sportives de haut niveau, les difficultés sont encore plus remarquables pour la majorité, car elles sont appelées à passer des semaines, voire des mois, à préparer une compétition, et ce n’est pas le moment de changer de combinaison toutes les deux heures ou d’être fatiguée à longueur de journée. Les sportives professionnelles font alors recours à différentes méthodes pour arrêter, voire repousser leurs menstrues.

L’utilisation des pilules

La grande majorité des sportives de haut niveau, font appel à des méthodes très simples et connues de tous, comme les pilules contraceptives. Elles s’en servent alors, pour arrêter les règles, afin de s’entraîner sans gêne ou de passer leur période compétitive en pleine forme. Si certaines sportives connaissent des règles moins douloureuses et parfois avec moins de liquide qui coule, d’autres sont témoins d’une  » période de pluie  » pour chacun de leurs cycles menstruels. Cela n’est donc pas sans conséquence sur leurs performances et les pilules constituent la solution la plus adaptée. De plus, les athlètes les plus jeunes rencontrent plus de problèmes liés à leurs menstruations que les plus adultes, en raison de l’approche progressive de la ménopause pour ce qui concerne ces dernières.

Si certaines sportives appliquent une telle méthode sur une longue durée, au point d’esquiver leurs menstruations pendant 3 à 4 ans, d’autres se contentent du bout de temps nécessaire pour assurer une bonne performance durant leur compétition. Oui, en réalité, la grande majorité des sportives professionnelles prennent la pilule, mais elles sont nombreuses à en prendre uniquement dans les cas où elles se sentent plus fatiguées ou qu’elles connaissent des désagréments de nature à réduire considérablement leurs performances. Il est important de préciser que plusieurs médecins comme le gynécologue Thierry Adam, ont confirmé que l’utilisation des pilules contraceptives ne pose aucun souci sur le plan médical.

Cas particuliers : les règles comme levier de performances chez des sportives de haut niveau

Tout laisse à croire que les menstruations réduisent les performances des femmes, à travers des états de fatigues chroniques, des sauts d’humeur ou même des gènes de tout genre quant aux mouvements durant les activités sportives. Mais, il y a de ces exceptions qui font constater que quelques-unes de ces sportives professionnelles, retrouvent une meilleure forme athlétique pendant leurs règles. Il y a donc des femmes chez qui, les cycles menstruels affectent positivement la compétitivité. Elles profitent dans ce cas de figure, d’une énergie débordante et arrivent à réaliser de plus grandes performances. Ces femmes n’ont alors aucune gêne à se faire durant les compétitions sportives, de quelque rang que ce soit. Plusieurs femmes précisent d’ailleurs, qu’en cas de douleurs dues aux cycles menstruels, seules des activités sportives modérées leur permettent de retrouver leur aise.